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Journée internationale des start-up : Cap Business Océan Indien soutient les porteurs de projet

Vectrices d’innovation et de créativité, les start-up sont aujourd’hui appelées à jouer un rôle clé dans la transition économique vers des modèles plus durables et résilients. Conscient de cela, Cap Business Océan Indien travaille à la mise en œuvre de diverses initiatives pour les soutenir et participer à la création d’un écosystème favorable à leur développement.

À l’occasion de la Journée internationale des start-up, observée le 11 mars chaque année, l’association réitère son engagement à soutenir les porteurs de projets innovants.

  1. Un programme d’incubation – « Entreprendre dans le tourisme durable et l’économie bleue » – a été lancé en ce sens en décembre 2021, à l’intention des start-up et jeunes entrepreneurs de la région. Cette initiative, mise en œuvre grâce à l’appui de la Représentation de l’Organisation internationale de la francophonie pour l’océan Indien (REPOI), propose aux bénéficiaires, issus des six îles de la zone, des séances de formation, de coaching et de mentoring en ligne. Pour ce faire, Cap Business Océan Indien a fait appel à des partenaires techniques, à savoir Living Labs Federation, Co-Creation Lab et Ocean Hub Africa.
  2. La deuxième phase, qui a débuté en février dernier, réunit actuellement sept start-up, toutes porteuses de solutions innovantes. En repensant l’aquaculture ou encore le transport maritime, ces jeunes répondent à des problématiques auxquelles nos territoires insulaires sont confrontés, telles que la sécurité alimentaire, l’impact du changement climatique sur les écosystèmes, entre autres. Ces formations et séances de coaching visent à les aider à consolider leur business model, à améliorer leurs produits et services, et enfin, à leur donner les outils pour les autonomiser dans leur recherche de financement.

L’association renforcera progressivement ses capacités pour mobiliser l’expertise technique nécessaire à l’échelle régionale pour assister les entrepreneurs dans le montage de projet. Dans le cadre de son plan d’action 2021-2026, Cap Business Océan Indien procèdera au recensement des acteurs de l’incubation, de l’accompagnement et du financement des start-up dans la région. Les sites de crowdfunding, les business angels ainsi que les fonds d’investissement seront également répertoriés. Une fois ce recensement effectué, l’objectif sera d’évaluer les forces et faiblesses de ces dispositifs, pour ensuite étudier dans quelle mesure ils peuvent être améliorés afin d’accroître leur impact.
Des initiatives seront financées pour augmenter la visibilité des start-up à l’étranger afin qu’elles puissent mettre en avant leurs produits et leurs savoir-faire. En 2019, 18 entrepreneurs du cluster régional huiles essentielles avaient eu l’opportunité de participer au salon Cosmetic 360, à Paris. Cet accompagnement, mis en œuvre par l’association, était soutenu par l’Agence française de développement (AFD).
« Les start-up sont très importantes d’un point de vue économique. Ce sont des structures agiles qui favorisent l’innovation et la croissance, et par conséquent la création d’emplois. Nous constatons que ce modèle, encore méconnu il y a quelques années, attire de plus en plus, en particulier les jeunes et les femmes, ainsi que les personnes en reconversion professionnelle. Notre mission au sein de Cap Business Océan Indien sera d’épauler du mieux possible ceux dont les projets contribueront à un développement régional durable, résilient et inclusif », conclut Virginie Lauret, directrice exécutive de l’association.
 Cap Business Océan Indien

Créée en 2005, Cap Business Océan Indien est une association regroupant les chambres de commerce et d’industrie ainsi que des associations professionnelles des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de La Réunion et des Seychelles. Au fil des années, elle est devenue un partenaire clé de la coopération économique en fédérant, au sein d’un même réseau, l’ensemble des secteurs privés des six territoires de la zone. A travers ses initiatives et prises de position, Cap Business Océan Indien facilite la coopération entre les entreprises et les industries, et clarifie les enjeux d’avenir pour favoriser l’émergence de fronts communs.

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LE FINANCEMENT CLIMATIQUE À MAURICE

KARISHMA ANSARAM EST UNE DOCTORANTE MAURICIENNE À L’ÉCOLE DE GESTION IESEG EN FRANCE. ELLE DÉTIENT UNE LICENCE EN BANKING AND FINANCE DE L’UNIVERSITÉ DE MAURICE ET UNE MAITRISE EN CARBON FINANCE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉDIMBOURG. ELLE A ASSISTÉ À COP26 À GLASGOW.

Par Karishma Ansaram
Photographies DR

Le financement du climat (Climate finance) est un sujet d’actualité dans l’arène internationale. Cette dernière a pris de l’importance depuis la ratification de l’Accord de Paris. Le financement du climat est une question hautement politique et âprement disputée lors des négociations sur le changement climatique, notamment dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris, une question que les parties ne peuvent ignorer et à laquelle elles ne peuvent apporter de solutions faciles et pratiques.
Malgré la multiplication des initiatives en matière de financement climatique, il n’existe pas de définition concrète de ce terme. La CCNUCC définit[1] le financement climatique comme “un financement local, national ou transnational – provenant de sources de financement publiques, privées et alternatives – qui vise à soutenir des mesures d’atténuation et d’adaptation pour faire face au changement climatique”. Étant donné l’importance croissante du financement climatique pour lutter contre le changement climatique, Maurice ne devrait pas rester à la traîne dans ces conversations ni dans l’adoption d’une culture du financement climatique.

Une dépendance

 L’île Maurice étant sensible à des vulnérabilités multidimensionnelles telles que des niveaux d’endettement élevés et, de plus en plus, le changement climatique, doit adopter diverses initiatives de financement climatique pour être plus résiliente et s’aligner sur les objectifs climatiques. Les besoins actuels en matière de financement climatique, tels que spécifiés dans sa mise à jour des contributions déterminées au niveau national [2] (Nationally Determined Contributions), s’élèvent à 6,5 milliards de dollars. Cependant, seuls 35% sont mobilisés par le gouvernement et le secteur privé, sans aucune mention concrète des initiatives entreprises pour cette mobilisation. Alors que les pays développés ne parviennent pas à respecter leur engagement de 100 milliards de dollars par an, les pays en développement dépendent toujours fortement des financements extérieurs pour faire face au changement climatique. Ces flux externes doivent être plus équitables et prendre la forme de financements concessionnels, par exemple de subventions et d’allègements de la dette, plutôt que d’endetter les pays en développement. Cette dépendance excessive ne concerne pas seulement le financement mais aussi la capacité technique. Un simple coup d’œil aux subventions reçues du Fonds vert pour le climat montre que nous sommes fortement dépendants de l’Agence française du développement pour accéder au financement climatique[3]. Il y a donc un besoin urgent d’institutionnaliser la gouvernance du financement climatique et de réduire la dépendance à l’égard de tiers.
Maurice a également fait du lobbying à travers le groupe des PIED (SIDS) pour augmenter l’accès au financement climatique. Un indice de vulnérabilité multidimensionnel (MVI) est proposé pour aborder l’allègement de la dette des PEID en mesurant la vulnérabilité d’un pays aux chocs externes. En outre, le Climate Finance Access Hub, dont le siège social se trouve à l’île Maurice, cherche à fournir davantage de soutien aux États vulnérables afin qu’ils puissent naviguer dans le système financier international et faire des offres pour le financement climatique.
Pour l’avenir, Maurice devrait s’appuyer sur l’article 6 du mécanisme de l’Accord de Paris pour lever des fonds supplémentaires. En vertu de cet article, les pays seront en mesure d’échanger et de transférer leurs résultats d’atténuation internationaux transférés (ITMO).

Qu’en est-il des pertes et dommages ?

Maurice a adopté un projet de loi sur le changement climatique qui a été publié au journal officiel le 28 novembre 2020[4]. Le projet de loi donne un minimum d’informations sur l’aspect financier de la lutte contre le changement climatique. Nous semblons avoir compris nos priorités. La version actualisée des NDC fait une plus grande place à l’adaptation qu’à l’atténuation. L’engagement à lutter contre les pertes et dommages reste cependant flou dans ces promesses. Il y a seulement un rapport sur les décès et les dommages, mais aucun mécanisme n’est mis en évidence sur les pertes et dommages.
Néanmoins, n’ignorons pas les efforts de l’île Maurice pour faire progresser le financement du climat. Après trois ans de discussions sur les obligations vertes, nous disposons enfin d’un guide sur les obligations vertes produit par la Banque de Maurice et autorisé par la Commission des services financiers[5][6]. Il est louable de voir que CIM Financial Services Ltd[7] a déjà introduit ses premières obligations vertes dans le cadre de ce programme. Un projet de directive sur la gestion des risques financiers liés au climat et à l’environnement est également partagé avec les banques et les institutions de dépôt non bancaires pour consultation. L’introduction de lignes directrices sur les initiatives liées au financement climatique pourrait améliorer notre image, mais il est nécessaire de réduire les ambiguïtés dans ces documents. Malgré la prévalence de pratiques et de normes internationales efficaces, les lignes directrices n’imposent pas aux entreprises d’atteindre les objectifs climatiques au lieu de s’engager dans le green washing.
Depuis quelques années, il existe un flux de financement climatique sous forme de prêts par le biais du mécanisme SUNREF. Il offre des prêts à petite échelle (environ 10 millions de roupies) et à grande échelle (environ 200 millions de roupies) à un taux d’intérêt nul. Une liste de projets éligibles a été publiée par Business Mauritius[8]. Dans tous ces cas, l’additionnalité de ces projets devrait être renforcée. Le terme d’additionnalité fait l’objet de plusieurs débats. Il s’agit de financer un projet qui s’écarte du Business As Usual et qui n’aurait pas dû être financé autrement.

Ne pas se reposer sur ses lauriers

La finance climatique est un univers à part entière. Il est équipé de divers mécanismes qui aideront à lutter contre le changement climatique. Nous devrions étudier les mécanismes de financement du climat tels que la taxe sur le carbone pour lever des fonds ou l’échange de résultats d’atténuation au titre de l’article 6. La mobilisation du financement climatique doit être au cœur des préoccupations de l’île Maurice. Dans tout cela, nous ne devons pas oublier les diverses parties prenantes qui doivent être engagées dans ce processus. Il s’agit d’abord d’accroître la transparence, la responsabilité et la communication sur les fonds reçus et d’alléger la bureaucratie pour accéder au financement climatique.

[1] unfccc
[2]unfccc.SIDS.
[3] greenclimate
[4] mauritiusassembly
[5] unepfi
[6] fscmauritius
[7] stockexchangeofmauritius
[8] businessmauritius/sunref

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Liste des paradis fiscaux : l’Union Européenne retire l’île Maurice, mais rajoute le Burkina, le Mali, le Maroc et le Sénégal

Dans la publication de son Journal officiel du 21 février 2022, l’Union Européenne (UE) a communiqué la liste des pays retirés de sa liste noire de ceux qu’elle considère comme « paradis fiscaux ». L’UE a confirmé le retrait de Maurice de sa liste de pays tiers à haut risque. Le retrait officiel entrera en vigueur le vingtième jour suivant la date de publication.
Comme celui des Seychelles en octobre 2021, le retrait de Maurice de la liste noire de l’UE illustre son effort sans relâche à adhérer aux normes internationales de conformité. Cela apporte également des nouvelles positives pour consolider davantage la position de Maurice en tant que centre financier international de choix pour l’Afrique. Il faut savoir que l’île de l’Océan Indien a été inscrite dans cette de l’UE il y a plus de 2 ans à cause de l’opacité de certains traitements des transactions financières par rapport à la conformité internationale.
Dans la même publication, l’UE confirme l’ajout du Burkina Faso, des Îles Caïmans, de l’Haïti, de la Jordanie, du Mali, du Maroc, des Philippines, du Sénégal et du Soudan du Sud dans sa liste noire des paradis fiscaux et le retrait des Bahamas, du Botswana, du Ghana, et de l’Irak. 

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MAURICE : QUATRIÈME MEILLEUR ENDROIT AU MONDE POUR LE TÉLÉTRAVAIL

L’INFORMATION A ÉTÉ PUBLIÉE IL Y A QUELQUES JOURS SUR LE SITE DE KAYAK, LEADER MONDIAL DES MOTEURS DE RECHERCHE DE VOYAGES.

L’indice Work from Wherever de KAYAK a révélé les meilleurs endroits où travailler à distance pour le nomade numérique. Les critères comme les lignes aériennes, le coût de la vie, le bilan de santé et de sécurité, entrent en compte. Maurice arrive quatrième après le Portugal, l’Espagne et la Roumanie, et avant le Japon et Malte.
KAYAK a analysé 111 pays du monde entier et classé 22 facteurs différents dans six catégories différentes : coûts de déplacement et accessibilité, prix locaux, santé et sécurité, capacités de travail à distance, vie sociale et climat.
Maurice a lancé fin 2020 son Visa Premium long séjour pour répondre à la demande croissante des visiteurs internationaux incluant le nomade numérique souhaitant s’installer à Maurice pour le travail, les loisirs ou la retraite. Cette initiative a attiré 1 500 personnes et familles qui ont profité de l’opportunité de déménager dans un pays qui offre un équilibre travail-vie personnelle grâce à une infrastructure développée et avancée, ce qui en fait un endroit idéal pour ceux qui cherchent à maximiser la productivité de leur entreprise et leur temps libre.
Le pays offre une infrastructure de télécommunications de pointe et une connectivité TIC fiable avec un réseau de fibre optique sous-marin à haute capacité reliant l’Afrique à l’Asie et à l’Europe via le Moyen-Orient.
Afin de se qualifier pour le visa Premium, les visiteurs doivent fournir une preuve de leurs projets de long séjour et doivent avoir une assurance voyage et maladie adéquate pour la période initiale du séjour. Le lieu d’activité principal et la source de revenus du visiteur doivent être en dehors de Maurice. Le visa est valable 12 mois avec une option de renouvellement.

Source EDB – photo unsplash

Lien vers la page Visa Premium : https://residency.mu/live/mauritius-premium-visa/

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LE FOND SOUVERAIN MAURICIEN AU SECOURS DE PLUS DE 23 000 EMPLOIS

C’EST CE QUI RESSORT DU PREMIER RAPPORT COMPTABLE ANNUEL DE LA MAURITIUS INVESTMENT CORPORATION*. IL S’AGIT DU FOND SOUVERAIN MAURICIEN CRÉÉ PAR LE GOUVERNEMENT EN 2020 POUR PRÉMUNIR L’ÉCONOMIE MAURICIENNE D’UNE CRISE, DE PLUS GRANDE ENVERGURE, CAUSÉE PAR LA COVID-19. 80 MILLIARDS DE ROUPIES ONT ÉTÉ PRÉLEVÉES DES RÉSERVES DE LA BANQUE DE MAURICE (LA BANQUE CENTRALE) POUR FINANCER CE FOND.

Photo (DR), en médaillon : Jitendra Bissessur, statisticien de formation et de profession, qui a passé l’essentiel de sa carrière au sein de la Banque de Maurice, a été nommé CEO de la Mauritius Investment Corporation (MIC) début 2021.

Pour publier son rapport annuel inaugural, et pour signifier que la MIC se voulait indépendante malgré les nombreuses critiques, une agence de communication a rédigé un communiqué de presse accompagnant la publication du rapport : chose assez rare pour le signaler. Les organismes publics font rarement appels aux agences de communication.
Les résultats financiers de la MIC pour la période se terminant le 30 juin 2021 démontrent un bénéfice de 58 millions de roupies (1,2 million d’euros). Cependant, la valeur comptable des actifs a chuté de 596 millions de roupies (11,9 millions d’euros) ! Dans un premier temps, la MIC a investi dans les grosses entreprises mauriciennes dont la faillite pourrait mettre en péril l’économie du pays. On parle d’entreprises d’« importance systémique ». Les actifs financiers du portefeuille de la MIC comprennent des « investissements dans des obligations convertibles garanties ». En d’autres mots, la MIC prête de l’argent aux entreprises en difficulté et, à maturité, si les entreprises sont dans l’incapacité de repayer toute la dette, la MIC acquiert des parts de l’entreprise. Le nombre de parts est établi au préalable.
« De juin 2020 à juin 2021, la MIC a reçu 109 demandes d’investissements. 40 de ces demandes ont été approuvées pour un montant total de Rs 24,9 Mds (498 millions d’euros – NDLR). Le nombre de personnes employées directement par les entités bénéficiaires des investissements est de 23,870, soit près de 22% de la population active exerçant dans les secteurs primaire et secondaire », avance le communiqué de presse émis par la MIC. Le montant décaissé à 16 entités s’élève à 6,7 milliards de roupies (134 millions d’euros). C’est le secteur hôtelier qui se paie évidemment la part du lion, soit 5,9 milliards de roupies.

 *La Mauritius Investment Corporation Ltd (MIC) a pour mission de soutenir et d’accélérer le développement économique de l’île Maurice. Elle vise à soutenir la prospérité du pays sur le long terme en augmentant prudemment son capital grâce à un processus d’investissement méthodique et rigoureux.

Les objectifs de la société sont, entre autres, les suivants :
(a)
 soutenir et accélérer le développement économique de l’île Maurice.
(b) aider les entreprises systémiques et viables incorporées à Maurice et qui sont en difficulté financière en raison de la pandémie de la COVID-19
(c) investir dans des actifs en vue de garantir les produits de première nécessité et soutenir une croissance plus élevée à long terme
(d)   investir dans trois portefeuilles clés, à savoir les secteurs d’avenir, l’infrastructure et les actifs stratégiques, ainsi que la participation au capital
(e) détenir des actifs financiers.

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LA FRANCE ACCORDE DE NOUVELLES SUBVENTIONS POUR LA RÉSILIENCE CLIMATIQUE

LE 15 FÉVRIER DERNIER, L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT (AFD) ET L’ÉTAT MAURICIEN ONT SIGNÉ DEUX CONVENTIONS DE FINANCEMENT, DE 1 MILLION ET 1,1 MILLION D’EUROS, EN FAVEUR DE LA RÉSILIENCE CLIMATIQUE DE MAURICE.

En juillet 2020, une convention de financement de la France (à travers l’AFD) au bénéfice de l’État mauricien, pour un montant de 300 millions d’euros, avait été signée. À ce prêt, est attaché un ensemble d’assistances techniques, financées par différentes subventions pour un total de plus de quatre millions d’euros. Ces quatre millions d’euros serviront à renforcer les compétences et expertises mauriciennes dans quatre domaines : la santé, la protection sociale, les finances publiques, et dernièrement la lutte contre le changement climatique et la gestion des risques de catastrophes naturelles. Les deux conventions de financement nouvellement signées sont à l’intention de ce dernier domaine.

DANS LE CADRE DU ONE PLANET SUMMIT

La première subvention, à travers Facilité 2050 (www.afd.fr/fr/facilite-2050), est de 1,1 million d’euros. Créée en 2018 dans le cadre des engagements français pris lors du One Planet Summit à Paris, Facilité 2050 a pour objectif d’« accompagner les pays partenaires de l’AFD » à « formuler et communiquer des stratégies à long terme de développement à faible émission de gaz à effet de serre » à l’horizon de 2050.
L’autre subvention apportée par l’AFD à Maurice, d’un montant d’un million d’euros est appelée FEXTE « Etude du littoral ». Le FEXTE « Etude du littoral » sera mis en œuvre à travers un partenariat entre le Ministère de l’Environnement, de la Gestion des Déchets Solides et du Changement Climatique et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM ; le Service géologique national de France). Des études sur l’ensemble des littoraux des îles de Maurice et de Rodrigues seront ainsi réalisées avec le concours de différents ministères et institutions durant 24 mois.

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Lancement d’Afrinex Exchange, filiale de la Bourse de Bombay

Après la fermeture en 2013 de Bourse Africa, une initiative d’investisseurs indiens pour utiliser Maurice comme porte d’entrée vers l’Afrique, Port-Louis accueille Afrinex Exchange. Cette filiale de la Bourse de Bombay poursuit le même objectif. Mais elle pourrait aussi faire de l’ombre à la Bourse de Maurice.

« (…) Après presque 30 ans (le Stock Exchange of Mauritius – SEM – a été créé en 1989 – NDLR), nous avons une autre bourse. Cela témoigne de l’expansion et de l’approfondissement de notre marché de capitaux. (…) », a souligné Pravind Jugnauth, Premier ministre mauricien, en lançant officiellement les opérations d’Afrinex Exchange. 
Quelques jours après la sortie de Maurice de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) – et avant la très probable sortie de la liste noire de l’Union européenne -, le lancement de cette bourse est un signal fort que veut lancer Port-Louis. « Elle contribuera certainement à positionner davantage Maurice parmi les marchés de capitaux émergents de la région », ajoute le chef du gouvernement. 
Détentrice d’une licence d’opération depuis novembre 2018, Afrinex est une plateforme de valeurs panafricaines disposant d’un système de compensation et de règlement de pointe. Elle cotera des actions et obligations, des produits dérivés et des matières premières. 

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Brèves économiques Afrique de l’Est et Océan Indien du 8 février
  • Burundi              Bilan sur le Burundi Coffee Alliance
  • Maurice              La Banque mondiale recommande une réforme du secteur mauricien du sucre  
  • Rwanda              Le gouvernement dévoile son budget révisé pour l’année 2022
  • Ethiopie              Approbation d’un budget supplémentaire de 2,5 Mds USD
  • Kenya                  Les transferts de fonds de la diaspora atteigne un record en 2021
  • Madagascar       Axian Telecom lance une émission d’obligations pour 420 MUSD
  • Somalie              Le Royaume-Uni renforce son soutien pour lutter contre la sécheresse
  • Soudan               Une forte recrudescence du prix de l’énergie
  • Tanzanie             Ouverture d’entrepôts de stockage de maïs en RDC et au Soudan du Sud
  • Ouganda             Sogea-Satom signe un contrat d’assainissement et d’eau potable
  • Soudan du Sud  Absent du sommet de l’UA en raison d’arriérés de paiement de sa contribution