La 21e édition de l’enquête annuelle de Mercer sur la qualité de vie dans le monde a paru le mercredi 13 mars. Une fois de plus, Port-Louis, pour symboliser le pays, est à la fois la ville offrant la meilleure qualité de vie et celle la plus sûre sur le continent africain.
Selon les données recueillies par ce leader mondial en santé et prévoyance, gestion des talents, retraits et investissements, le pays garde sa 83e place mondiale en matière de qualité de vie et 59e place pour la sécurité des citoyens et des visiteurs.
Maurice est suivi de près, en ce qui concerne la qualité de vie en Afrique, par des villes sud-africaines : Durban (88e mondiale), Le Cap (95e) et Johannesburg (96e). Cependant, ces villes sont peu bien classées en matière de sécurité des personnes. En outre, des problèmes d’approvisionnement en eau ont contribué à la perte d’une place pour Le Cap.
La capitale de la République centre africaine, Bangui, est la moins bien classée en Afrique, se situant à la 230e place pour ce qui est de la sécurité des personnes. La Gambie, fort de ses efforts en faveur d’un système politique démocratique et d’un plus grand respect des droits de l’homme, a permis à Banjul (179e) de connaître la meilleure amélioration en ce qui concerne la qualité de vie en Afrique, mais aussi dans le monde, en gagnant six places cette année.
Au niveau international, Vienne, la capitale autrichienne, garde sa pole position au classement général pour la 10e année consécutive. Elle est suivie de près par Zurich (2e). Auckland, Munich et Vancouver restent en tête du classement en Amérique-du-Nord depuis 10 ans et se partagent la troisième place. Singapour (25e), Montevideo (78e) et Port-Louis (83e) restent respectivement les villes les mieux classées d’Asie, d’Amérique-du-Sud et d’Afrique respectivement. Bien qu’elle reste loin derrière dans le classement, Bagdad a connu une amélioration significative de sa sécurité et de ses services sanitaires. À contrario, Caracas a vu son niveau de vie baisser considérablement à la suite d’une forte instabilité politique et économique.
« Déjà en proie à des tensions commerciales croissantes, le marché économique mondial doit également faire face à un durcissement des politiques monétaires et à un risque de volatilité accru. Combinées à une montée des courants populistes, ces tendances exercent une pression sans précédent sur les opérations des entreprises internationales à l’étranger. Si de nombreuses villes à travers le monde continuent d’offrir des environnements favorables et propices aux activités des entreprises, les meilleures d’entre elles ont fait de la qualité de vie une composante essentielle de leur attractivité, tant pour les entreprises que pour les talents mobiles », souligne Mercer.
Source – DefiMédia